Clément Duvaldestin : "Idao de Tillard a dû se battre pour remporter ce Critérium"

Quinze jours après sa splendide victoire dans le Prix Jockey – Critérium 5 Ans Q2, où il battait le record des 2700 mètres de la grande piste de Vincennes (1’10’’7), Idao de Tillard abordait le sommet des 5 ans avec la peau du grandissime favori. Son driver Clément Duvaldestin nous a confié qu’il avait confiance en son cheval avant la course. "J’étais assez serein dans le sens où Idao avait fait une grosse performance il y a quinze jours (n.d.l.r : à l’occasion du Prix Jockey – Critérium 5 Ans Q2). On savait que cela allait être une course très dure. C’est la première fois qu’il abordait les 3000 mètres, la distance nous embêtait un petit peu mais on savait que notre cheval était en super forme."

Contrairement aux deux précédents Critériums du jour, le préféré des parieurs réussit à assumer son statut dans le Critérium des 5 Ans, mais il a fallu sortir le grand jeu. "Je suis ravi de cette victoire. Le cheval a été exceptionnel ! Gagner sur 3000 mètres avec ses fers aux antérieurs, c’est quasi impossible en 2023. Il a dû se battre aujourd’hui pour remporter ce Critérium, il a été hors norme, il a vraiment tout donné. Le meilleur a gagné, tout simplement. Au passage du poteau, j’ai ressenti évidemment une immense joie. Mon ami Léo Abrivard (n.d.l.r : le driver d’Inmarosa, arrivée deuxième) m’a tendu la main après le poteau. Il est de la même génération que moi, on est quasiment issu du même sérail, cela fait plaisir d’avoir des grandes batailles entre amis", déclare le jeune homme de 25 ans.

Au sulky d'Inmarosa, classée deuxième, Léo Abrivard félicite le driver lauréat du Critérium des 5 Ans, Clément Duvaldestin, associé à son champion Idao de Tillard.

Concernant l’avenir d’Idao de Tillard, il devrait désormais profiter d'un break avant de se diriger vers les grandes joutes hivernales. "Il va maintenant devoir affronter ses aînés, c’est la suite logique. Avant, il va certainement connaître une période de repos, ce qu’il va lui faire le grand bien. On a le temps, on n’est pas pressés avec lui", conclut-il.