Article

Richard Westerink : "Ceux qui critiquent sont souvent jaloux"

Embarquez pour l’Elitlopp avec Étonnant et Richard Westerink, son entraineur, parti de rien pour arriver aux sommets de la discipline. Notre journaliste Stéphane Mons s’est rendu à la rencontre de ce professionnel au parcours singulier.

0

Image de l'article

Lauréat de l’une épreuves les plus convoitées du calendrier au trot, Richard Westerink n’est autre que l’entraîneur du champion Étonnant (Elitloppet 2022). Avant cela, il a également entraîné son père, Timoko, un grand parmi les grands (Elitloppet 2001 et 2002). Pourtant, tout n’a pas toujours été limpide dans la carrière du metteur au point.

Originaire de Hollande, Richard Westerink s’est expatrié en France : « Il n’y avait plus de courses en Hollande […] mon patron de l'époque m’a dit de partir, d’aller en France, en Suède ou aux États-Unis ». Après son arrivée en métropole, il a travaillé au sein de plusieurs écuries avant de se mettre à son compte. « Mon objectif était de m’installer, mais il fallait un CDI pour pouvoir faire un emprunt. Ainsi, j’ai travaillé 10 mois dans une usine de canards ». Et c’est comme cela que tout a commencé : le travail le matin, et l’entraînement l’après-midi. Les efforts du self-made-man ont payé puisqu’il a obtenu sa licence d’entraîneur à force de travail et à grand renfort de cours particuliers pour améliorer son français.

Quelques années plus tard, Richard Westerink a eu le privilège de voir Timoko rejoindre ses boxes. « J’ai été critiqué, c’était dur mais ceux qui critiquent sont souvent jaloux ». Malgré cela, son pensionnaire s’est imposé à deux reprises et de plaisante façon dans l’Elitlopp (2001 et 2002). Cette année, Étonnant tentera, comme son père avant lui, de réaliser le doublé dans cette épreuve. « On a gagné l’année dernière, mais ce n’est pas dit qu’on gagne cette année. On a déjà vu de grands favoris s’incliner ».

À l’approche de la course, Étonnant semble en pleine forme, ce que confirme Richard Westerink, « le cheval à un mental exceptionnel. Il est bien, sa préparation s’est bien passée. Je suis serein, nous sommes prêts pour un nouveau combat ». Celui pour qui Solvalla est le temple du trot espère bien réitérer l’exploit de l’année dernière mais pense aussi à la suite, « pourquoi pas gagner un Prix d’Amérique ».

À lire aussi

Commentaires Lire la charte

Vous devez être connecté pour saisir votre commentaire.
Si vous avez déjà un compte, connectez-vous ou créez un compte.